Le droit à l'erreur fiscal et la loi ESSOC : Un principe au service de la confiance entre citoyens et administration

Article rédigé le 02/05/25

Dans une société où les démarches administratives peuvent être complexes, le droit à l’erreur représente une avancée majeure pour les citoyens et les entreprises. Ce principe, consacré par la loi ESSOC (Loi pour un État au service d’une société de confiance) du 10 août 2018, vise à instaurer une relation plus équilibrée et bienveillante entre l’administration et les administrés. 

 

Quels sont les fondements du droit à l’erreur, ses implications concrètes, ainsi que ses limites et perspectives ?

Sommaire

Pourquoi la loi ESSOC a-t-elle été instaurée ?

Avant la loi pour un État au service d’une société de confiance (ESSOC), la moindre erreur dans les démarches administratives pouvait coûter cher aux citoyens et aux activités comme le LMNP, avec des pénalités systématiques, même en cas de bonne foi. 

 

Résultat : une ambiance de méfiance envers l’administration et des services publics débordés par une avalanche de réclamations et de contentieux.

Quels sont les objectifs du droit à l’erreur ?

Promulguée en 2018, la loi ESSOC vise : 

  • à transformer cette dynamique en instaurant un principe de bienveillance ; 
  • à faire comprendre au contribuable comme en LMNP que toute personne a le droit à l’erreur dès lors qu’elle agit de bonne foi et qu’elle corrige son manquement après signalement ; 
  • dans une volonté plus large, à simplifier les interactions entre les citoyens et l’administration, en réduisant la complexité des démarches administratives et en instaurant un climat de confiance.

Qu’est-ce que la loi ESSOC et Comment fonctionne le droit à l’erreur ?

La loi du 10 août 2018 pour un État au service d’une société de confiance dite loi ESSOC permet aux citoyens et aux entreprises de rectifier une déclaration ou une omission sans risquer une sanction immédiate, à condition que l’erreur soit involontaire et qu’elle soit corrigée spontanément ou après un premier contrôle.

Quels sont les domaines d’application de la loi ESSOC ?

Le droit à l’erreur s’applique à divers champs de l’administration, notamment :

  • Les déclarations fiscales comme en LMNP, SCI, LMP , etc … (erreurs de bonne foi sur les revenus déclarés, par exemple).
  • Les obligations sociales des entreprises et des meublés de tourisme (erreurs sur les cotisations sociales, rectifiables sans pénalité).
  • L’urbanisme (déclarations d’urbanisme inexactes mais corrigées rapidement).
  • Le droit du travail (erreurs dans les déclarations aux organismes sociaux), etc.

 

Par ailleurs, le champ d’application du droit à l’erreur ne cesse d’évoluer pour inclure d’autres secteurs administratifs et faciliter les démarches des particuliers et professionnels.

 

Le droit à l’erreur existe aussi en LMNP et en immobilier de manière générale, mais pourquoi prendre le risque ? Qlower vous assure des déclarations parfaites !

Quelles conditions faut-il remplir pour bénéficier du droit à l’erreur ?

  • La nécessité de la bonne foi : Une erreur commise de manière intentionnelle ou dans le but de frauder ne peut être excusée.
  • La correction rapide de l’erreur : Le droit à l’erreur n’est reconnu que si l’administré corrige son erreur de lui-même ou après une première notification de l’administration.

 

Quelques exceptions au principe : 

  • Les fraudes avérées ou répétées.
  • Les erreurs portant atteinte à la santé publique, à la sécurité des biens et des personnes ou contrevenant aux engagements européens et internationaux.

 

Vous avez des doutes sur votre situation ? contactez un experts Qlower gratuitement .

Quelles conditions faut-il remplir pour bénéficier du droit à l’erreur ?

  • Une relation plus apaisée avec l’administration : Citoyens et entreprises peuvent signaler leurs erreurs sans crainte, favorisant un climat de confiance et une meilleure collaboration.
  • Une administration plus bienveillante : Plutôt que de sanctionner immédiatement, l’administration privilégie l’accompagnement et laisse une chance de corriger les erreurs.
  • Moins de paperasse, plus d’efficacité : En limitant les contentieux inutiles, la loi ESSOC libère du temps pour lutter contre la fraude et améliorer les services publics.
  • Un vrai coup de pouce pour les entreprises : Moins de sanctions injustes, plus de flexibilité, et donc plus d’énergie pour se développer sereinement.

Quelles sont les limites et critiques du droit à l’erreur ?

  • Une mise en œuvre un peu chaotique : L’application du droit à l’erreur peut varier d’une administration à l’autre, ce qui peut créer des disparités dans le traitement des citoyens.

  • Le risque de dérives : Certains redoutent que ce droit à l’erreur devienne une excuse pour la négligence ou entraîne un relâchement dans le fonctionnement administratif.

Quelles améliorations pourraient être apportées au dispositif ESSOC ?

Des discussions sont en cours pour étendre le droit à l’erreur, notamment pour simplifier encore les relations entre les entreprises et l’administration fiscale, avec plus d’accompagnement pour les usagers.

Une administration plus bienveillante, mais encore perfectible

Le droit à l’erreur, instauré par la loi ESSOC, change la donne dans la relation entre l’administration et les citoyens. En misant sur la confiance et la bienveillance, il rend la gestion des démarches administratives plus humaine et efficace.

 

Cela dit, pour qu’il fonctionne, il doit être appliqué de façon cohérente et équilibrée, offrant de la flexibilité aux citoyens tout en maintenant la rigueur essentielle à une bonne gestion publique.

FAQ ​

Qu’est-ce que le droit à l’erreur instauré par la loi ESSOC ?

 Le droit à l’erreur permet aux citoyens et aux activités LMNP ou SCI à l’IS par exemple, de corriger une déclaration ou une omission sans subir de sanction immédiate, à condition que l’erreur soit involontaire et rectifiée spontanément ou après un premier contrôle de l’administration.

Quels sont les domaines concernés par le droit à l’erreur ?

 Il s’applique principalement aux déclarations fiscales telles qu’en LMNP ou SCI à l’IS, aux cotisations sociales des entreprises, aux demandes d’urbanisme et aux obligations déclaratives en droit du travail. Son champ d’application évolue régulièrement pour inclure d’autres secteurs administratifs.

Le droit à l’erreur s’applique-t-il en cas de fraude ou d’omission volontaire ?

 Non, seules les erreurs commises de bonne foi sont concernées. Une fraude avérée, une répétition d’erreurs ou une omission volontaire exclut automatiquement le bénéfice du droit à l’erreur.

Comment bénéficier du droit à l’erreur en cas de contrôle fiscal ou administratif ?

Si une erreur est détectée, vous devez la corriger spontanément ou après le signalement de l’administration. Aucune pénalité ne sera appliquée si vous respectez ces conditions et agissez rapidement.

Quelles sont les limites du droit à l’erreur ?

 L’application du droit à l’erreur peut varier d’une administration à l’autre, ce qui peut créer des inégalités. De plus, certaines erreurs graves (atteinte à la santé publique, à la sécurité ou aux engagements européens) ne peuvent pas bénéficier de ce dispositif.

Comment optimiser sa fiscalité avec des dons ou un investissement en PME ?

 En combinant dons aux associations (66 à 75 %) et dispositif Madelin (jusqu’à 25 % de réduction pour investissement en PME), vous pouvez réduire fortement votre impôt, à condition de respecter les plafonds et conditions.

La loi ESSOC va-t-elle être élargie dans les années à venir ?

 Des discussions sont en cours pour étendre le droit à l’erreur, notamment pour simplifier les relations entre les entreprises et l’administration fiscale et renforcer l’accompagnement des usagers dans leurs démarches.

Pour faire les bons choix, il est vivement conseillé de vous faire accompagner par un expert en fiscalité immobilière, fini le casse tête de la fiscalité et place à l’optimisation de votre situation personnelle et patrimoniale 

 

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Auteur de l’article 

Arnaud Gayot 

Co-fondateur Qlower 

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